Interrogé par le quotidien Fraternité Matin, le directeur général de Microsoft Afrique de l'Ouest, Simon Ouattara, a révélé quelques faits sur le piratage informatique en Côte d'Ivoire.
Selon lui, cette activité "entraîne
entraîne des pertes commerciales importantes pour l'économie. Les
pertes ce sont chiffrées à environ 8 milliards de FCFA (14,75 millions de dollars) pour
la Côte d'Ivoire en 2011. Ce qui représente une perte de recettes
fiscales pour l'État, une perte d'emplois dans le secteur informatique,
etc."
S'il reconnaît que "malheureusement, il n'y a pas de solution miracle" à ce fléau, Simon Ouattara estime nécessaire "une
combinaison d'efforts. Il faut sensibiliser les consommateurs aux
risques associés à l'achat et l'usage des logiciels pirates. Il faut une
application stricte par le gouvernement ivoirien des lois protégeant le
droit d'auteur, s'assurer que les logiciels sont proposés à un prix
raisonnable afin que tous les utilisateurs puissent bénéficier des
logiciels originaux".
Dans ce sens, Microsoft cherche "à
travailler avec tous les organismes gouvernementaux pour mener des
actions de sensibilisation et de répression de contrevenants au droit
d'auteur (...), avec d'autres entreprises privées et même des artistes". Car, souligne le directeur général de Microsoft Afrique de l'Ouest, "nous
pensons qu'au-delà du logiciel, la survie même de la créativité et de
l'innovation est en jeu, qu'elle soit littéraire, musicale ou
informatique".
source http://www.starafrica.com